Rencontre avec JB Dunckel

Moitié de Air, groupe qu’il a cofondé avec Nicolas Godin, JB Dunckel poursuit ses expérimentations musicales en solo depuis la mise sous silence du duo emblématique de la French Touch. Après un premier opus sorti en 2006 sous le nom de Darkel, le parisien-versaillais vient de publier un troisième album solo, le deuxième sous son propre nom, intitulé Carbon. La team Woodbrass l’a rencontré au milieu de ses machines dans son superbe studio de l’est parisien,le studio Atlas, afin d’évoquer ses futurs projets personnels, mais aussi ceux de son propre label, Prototyp Recording.

Chimique et alchimique

Entièrement instrumental, ce nouvel album puise son inspiration dans des univers plutôt ambients et électroniques. Hormis d’être un des éléments chimiques les plus présents dans la nature, l’élément carbone devient le nom du nouveau projet de JB Dunckel. Il l’a d’ailleurs choisi une fois découvert le visuel de la pochette réalisé pour lui par le collectif Akatre. Et le mot le plus immédiat et charismatique qui lui vient à l’esprit est le titre Carbon. JB Dunckel nous explique la raison de ce projet : « En fait, Carbon, c’est un peu la suite de Mirages, qui était l’album précédent, ambient, que j’avais fait avec Jonathan Fitoussi. J’avais la volonté de réaliser de la pure musique électronique, avec de la recherche sonore, plutôt planante et sans trop de chansons. Je laisse parler les machines et je vois ce qui se passe pour les pousser dans une direction poétique intéressante, et surtout originale… »


JB Dunckel

Carbon

[Prototyp Recording/Bigwax


Corporate Sunset, Zombie Park et Shogun,
trois titres du nouvel album joués en live, au studio Atlas