NAMM, 1er jour : à l’abordage !

Par Woodbrass Team

La grand-messe annuelle du matos a ouvert ses portes ce matin (jeudi 22 janvier) à Los Angeles. Nous vous avions raconté notre folle soirée de la veille, et cette fois-ci nous avons arpenté les allées du Convention Center en cherchant avec minutie la petite nouveauté qui fera mouche. Suivez-nous donc sur www.twitter.com/woodbrass et sur ce blog pour découvrir en temps réel le matos qui rythmera notre année 2015.

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Fender
A tout seigneur tout honneur, on commence ce tour d’horizon par la vénérable marque californienne, qui avait tellement de choses dans sa besace que nous allons séparer tout cela en plusieurs catégories !

Fender – Guitares Red Line Mexique
Du côté de la « Red Line » (les guitares Fender avec marqué Fender dessus), l’avalanche de nouveautés était vertigineuse. La production mexicaine de la marque était à l’honneur, et après avoir eu la chance de visiter l’usine d’Ensenada quelques jours avant le NAMM nous n’avons aucun mal à comprendre. Les guitares y sont fabriquées avec un souci du détail et un côté artisanal que l’on pensait réservées aux instruments de la période dorée de la marque dans les années 50 et 60.
La grande nouveauté était donc la grande fête des humbuckers déclarée au sein de la série Standard. Tous les modèles y ont eu droit : la Telecaster qui devient la Standard Telecaster HH, la Stratocaster qui devient tour à tour la Standard Stratocaster HH (deux doubles), la HSH (deux doubles et un simple bobinage) ou encore la HSS Floyd (un double bobinage, deux simples et un vibrato Floyd Rose), et même la Jazzmaster qui devient la Standard Jazzmaster HH. Tous ces modèles sont disponibles en touche palissandre avec trois coloris au choix (Olympic White, Black et Ghost Silver), et les humbuckers ont une des deux bobines qui est métallisée. Effet visuel garanti !
fenderdavidlozeauEtant un grand fan des formes « offset » (Jazzmaster et Jaguar), je suis littéralement tombé en arrêt devant les quatre nouveautés du haut de gamme mexicain : la Jaguar Mexican Classic Series Lacquer Fiesta Red, la Jazzmaster Mexican Classic Series Lacquer Surf Green, la Mexican Road Worn Jaguar Candy Apple Red et enfin la Mexican Road Worn Jazzmaster Sunburst. Les Classic Series Lacquer sont des reproduction fidèles des modèles des années 60 avec un vernis très fin qui laisse s’exprimer la personnalité de la guitare, et les Road Worn sont des guitares pré-usées qui donnent l’impression d’avoir été trouvées dans un pawn shop de Reno. Jusque là, ces deux séries étaient réservées aux Stratocaster, Telecaster, Jazz Bass et Precision Bass. Le fait d’y voir entrer ces deux nouvelles formes rend les Jazzmaster et Jaguar typées vintage accessibles à de nombreux mordus qui n’avaient jusque là pas beaucoup de choix. Et puis le fait d’avoir choisi le Surf Green pour la Jazzmaster est en soi une preuve irréfutable de bon goût.
D’autre part, il y avait aussi de superbes éditions limitées mexicaines, preuve s’il en fallait encore de la volonté de tirer le niveau de qualité des Made In Ensenada vers le haut, voire le très haut. Quatre Strat ont été décorées par l’artiste visuel David Lozeau dans un univers visuel entre bande dessinée et tradition mexicain des calaveras, le tout pour un résultat détonnant qui fait des ces Mexican Special Edition David Lozeau des œuvres d’art à accrocher au mur (sans oublier des le décrocher le plus régulièrement possible bien entendu).
fendersergiovalinEnfin, les mexicains font aussi d’excellents modèles signature, à commencer par la version mex de la Dave Murray (qui était jusque là un modèle US uniquement), immédiatement reconnaissable avec ses trois micros doubles au format simple et son Floyd Rose. Le choix du logo de tête type 1965 est original et donne à ce modèle un côté « je l’ai modifiée moi-même » très sympa. Mais il y avait le modèle signature de Sergio Vallin, un guitariste peu connu de ce côté-ci de l’Atlantique qui fait partie du groupe mexicain Mana, de véritables superstars du monde latino. Il est très rafraîchissant de voir de nouveaux noms apparaître pour les signatures Fender, et nous souhaitons à ce modèle un avenir aussi radieux que ceux des guitar heroes qui l’ont précédé. Avec sa configuration HSS contrôlée par un sélecteur cinq positions rotatif et un volume au push pull pour splitter le double, sa touche rosewood, son manche vissé en cinq points, ses quatre coloris (Hot Rod Red, Olympic White, Black, Sunburst) et sa forme très originale, il y a de quoi. Pour les plus chevelus d’entre nous, l’inimitable Steve Harris (bassiste de Iron Maiden) a désormais un modèle signature mexicain, la Precision Bass Steve Harris MN Royal Blue, décorée de l’emblème de l’équipe de foot de Newham, comme la vraie !
D’ailleurs, les bassistes n’ont pas non plus été laissés sur le bord de la route d’Ensenada puisque les Dimension Bass (la fameuse nouvelle forme introduite par Fender il y a peu) ont désormais rejoint la série Mexican Standard, tout comme la superbe Jaguar Bass. Les couleurs disponibles sont les mêmes que pour les nouvelles guitares Mexican Standard évoquées plus haut : Olympic White, Black et Ghost Silver. Pour les bassistes les plus raffinés (si ça existe !), il y avait aussi une Jazz Bass et une Precision en version Mexican Deluxe à électronique active et corps en okoume, un superbe bois du Gabon parfaitement mis en valeur par leur finition naturelle.

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Fender – Guitares Red Line US
Le maître mot du côté des séries américaines cette année était Shawbucker, du nom du nouveau humbucker conçu par Tim Shaw, un artisan dont les micros boutiques s’arrachent pour de coquettes sommes. Un simple micro ? Plutôt une véritable révolution, puisque de l’aveu de Fender il s’agit du meilleur humbucker à ce jour à avoir été intégré en position chevalet sur une Stratocaster HSS. Il a été conçu spécialement pour cette utilisation, et se voit notamment aidé dans cette mission par un potard de volume qui peut passer de 250k à 500k selon le micro sélectionné pour ne pas sonner trop sombre. Pour ne rien gâcher, son look « zebra » (une bobine blanche, une bobine noire, les deux sans capot) est bien pensé et évoque les fameux PAFs sortis de chez Gibson à la fin des années 50. Il y a donc la American Standard Stratocaster HSS Shawbucker (disponible en Black, Bordeaux Metallic, Sienna Sunburst, Sunburst et Ocean Blue Metallic, touche palissandre ou érable pour tous ces coloris) et la American Deluxe Stratocaster HSS Shawbucker (Black, Olympic Pearl, Sunburst et Sunset Metallic, là encore palissandre ou érable). Eh oui, mine de rien on arrive à 18 nouvelles références !
Vous suivez toujours ? Parce qu’il y a aussi des éditions limitées américaines ! La série 10 for 15 introduit, comme son nom l’indique, 10 nouveaux modèles pour 2015, avec quelques très bonnes idées dans le lot. Dans l’ordre, il y a la American Vintage ‘70s Hardtail Stratocaster (à chevalet fixe donc, sans vibrato), la American Standard Blackout Stratocaster (finition noire métallisée et touche ébène), la American Standard Tele HH (avec répères de touche en blocs), la American Standard Stratocaster Oiled Ash, la très surprenante American Standard Double-Cut Telecaster, la American Vintage ‘50s Telecaster Reclaimed Rosewood (avec humbucker en position manche), la American Deluxe Mahogany Stratocaster HSS, la American Longboard Stratocaster HSS, la American Vintage ’52 Telecaster Korina et enfin la American Shortboard Mustang. Enfin, il y avait aussi deux Stratocaster au manche en palissandre. Pas seulement la touche donc, mais tout le manche et la tête, comme sur une des Strat de la série Select ! Sauf qu’en plus ces American Standard Limited Edition FSR Stratocaster Rosewood Neck ont un look plus vintage mignon comme tout, en Daphne Blue comme en sunburst.
Côté basses américaines, la seule nouveauté était la American Artist Jazz Bass Geddy Lee, le nouveau modèle de l’incroyable bassiste /chanteur du trio canadien de rock progressif Rush, une superbe Jazz Bass noire touche érable dont la plaque de protection comme les repères de touche en blocs sont blanc perlé. Il y a eu un modèle japonais pas facile à trouver à l’heure actuelle, voici donc une très belle occasion de se ratrapper !
Au rayon des instruments insolites, nous avons pu admirer le Dobro Roosevelt, un dobro avec cutaway et tête de Telecaster qui devrait plaire aux fans de Michael Lee Firkins et aux bluesmen sans le sou. Il y avait aussi l’acoustique Tim Armstrong dans une superbe version White Satin ainsi qu’une TBucket ornée d’un dessin bien psychédélique signé Vince Ray.
Pour finir, la fameuse forme Dimension Bass est désormais disponible pour les bassistes les moins fortunés dans la gamme Squier Deluxe, en version 4 et 5 cordes.

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 Fender – Guitares Blue Line
Du côté des marques de la « Blue Line » (c’est-à-dire toutes les marques qui appartiennent à Fender mais qui ne sont pas Fender), c’était le festival des signatures ! Misha Mansoor, le leader des nouveaux prophètes du métal progressif Periphery, présentait deux modèles chez Jackson, une six cordes (Juggernaut HT6) et une sept cordes (HT7). Les micros Bare Knuckle Juggernaut y sont montés directement dans le corps et la table est un superbe érable AAA.
Pour autant l’ancienne garde n’était pas en reste : Warren DeMartini (guitariste solo des glam métalleux Ratt) a eu droit à deux superbes Charvel bien décorées, l’une avec un crâne blanc sur fond rouge et l’autre avec une imitation de peau de serpent, qui se joue avec les santiags assorties sinon ça n’est même pas la peine de venir.
Enfin, chez EVH (qui est carrément une marque signature puisqu’elle a été fondée par Eddie Van Halen), nous avons droit à la fameuse Star Guitar, dont la forme biscornue est immédiatement reconnaissable avec sa tête reprenant la forme Danelectro et sa finition blanche rayée de bandes noires. De quoi ressortir son Phase 90 et son Marshall plexi pour se refaire un petit coup de Ain’t Talkin’ ‘Bout Love !

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Fender – Amplis
Pour une fois, les bassistes étaient plus choyés que les guitaristes cette année chez Fender, avec trois nouveaux modèles très intéressants. Deux baffles pour commencer, avec la troisième version des Rumble 210 et 112, mais surtout la nouvelle tête Bassman 500. Contrairement au Bassman qui existait jusque là et qui était très lourd et tout à lampes, le Bassman 500 a un étage d’amplification 500 watts en classe D, et il ne pèse donc que 7,7 kilos. On garde quand même le préampli style blackface avec deux 12AX7 et un overdrive. Pour ceux qui veulent faire ronronner leur P-Bass sans s’abonner chez l’ostéopathe.
Pour les guitaristes, il y avait le nouveau bébé du légendaire guitariste jazz fusion Michael Landau, qui avait déjà signé trois superbes modèles de guitares Custom Shop. Son ampli est le Hot Rod Deville Michael Landau ML212, et il diffère du Hot Rod Deville traditionnel (un bon gros 60 watts avec deux hauts parleurs de 12“) en cela qu’il ne présente pas deux canaux avec la fonction « more gain » mais qu’il propose à la place deux volumes footswitchables et un boost, lui aussi footswitchable mais pas réglable. Le concept est très bien vu puisqu’il s’agit de l’ampli idéal pour les guitaristes au pedalboard bien fourni qui cherchent un bon canevas à lampes pour sublimer leurs overdrives. Les deux volumes footswitchables permettent en plus d’enlever le boost de son pedalboard, ce qui laisse du coup la place pour un overdrive en plus…

dunlop1Dunlop / MXR / Way Huge
A propos d’overdrive justement, Way Huge avait exactement ce qu’il nous fallait : un overdrive riche, transparent, puissant et jouissif à jouer. Bienvenue dans le monde de la Saucy Box, une création originale inspirée de la Klon Centaur. Les deux autres nouveautés chez Way Huge étaient des rééditions de deux classiques de l’époque boutique de la marque légèrement revus et corrigés. La Safron Squeeze est un compresseur, tandis que la Blue Hippo est un chorus. Le peu que nous avons pu en entendre était plus que prometteur.
Côté Dunlop, nous avons fondu face à la Cry Baby Mini Wah, qui en plus de proposer une taille réduite qui rentrera dans n’importe quel pedalboard laisse le choix entre trois voicings via un réglage interne. Il y avait aussi la Band Of Gypsys Fuzz Face Distorsion, du nom du dernier album de Hendrix sur lequel il utilisait cette mystérieuse fuzz rouge aux boutons blancs. Dunlop présentait aussi par la même occasion la version Mini de cette Band Of Gypsys, des fois que vous craquiez sans avoir la place.
Chez MXR, les bassistes étaient à la fête avec une Bass Distorsion très intelligente puisqu’elle permet de régler séparément les niveaux cleans et saturés.
Le Custom Shop de MXR était aussi de la fête avec la Sub Machine, dont le nom et la belle robe violette évoquent La Machine, une fuzz sauvage déjà disponible au catalogue du Custom Shop. Cette grande sœur ajoute un réglage de « sub » qui permet d’introduire progressivement l’octave inférieure (fuzz ultragrasse doom garantie), un switch pour choisir si l’octave est chaînée en série ou en parallèle de la fuzz, et un deuxième footswich pour activer l’octave au pied.

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Ibanez
Pas facile de rendre compte de l’étendue colossale des nouveautés chez Ibanez. Nous avions déjà commencé à vous décrire leurs nouveaux produits dans l’article paru juste avant le salon, mais nous avons encore découvert plein de modèles sur place. La PS1CM était de loin la plus marquante visuellement, puisqu’il s’agit du modèle signature de Paul Stanley en version « miroir brisé », un visuel indissociable du guitariste de Kiss. Bien sûr elle est absolument hors de prix, mais ça n’empêche pas d’admirer la performance ! Tout comme les JS25ART, des modèles Joe Satriani décorés par les dessins de Satch lui-même. Enfin, nous avons aussi repéré un prototype de Iron Label 8 cordes aux frettes en éventail. Le gros avantage de cette disposition est que l’on peut avoir des diapasons différents sur les cordes graves et sur les cordes aigues, afin d’adapter la tension aux besoins spécifiques de chaque cordes, qui ne sont bien sûr pas la même lorsqu’on parle du Fa# ultra grave de la huitième corde ou de la minuscule chanterelle.

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Universal Audio
Les stars californiennes de l’audio pro étaient venues avec une belle mise à jour dans leurs valises. Jusque là, les cartes Apollo n’étaient linkables qu’à condition de connecter deux cartes identiques entre elles. Désormais, avec Apollo Expanded, il est possible de lier jusqu’à quatre engins de la série Apollo sans qu’ils soient nécessairement identiques, par exemple une Apollo 16 et une Apollo Twin. Le tout se passe en Thunderbolt, ce qui libère aussi les entrées numériques.
Le logiciel de Console reçoit aussi sa version 2.0 avec une interface bien plus jolie, plus pratique à naviguer (les plugs sont classés par types) et beaucoup plus flexible. On gagne au passage la possibilité d’alterner entre deux systèmes de monitoring par un simple clic.
Enfin, nous avons eu un aperçu très alléchant des prochains plugs à être lâchés dans la nature. Ils s’adressent aux guitaristes puisque ce sont deux amplis modelés sur des modèles Friedman, trois pédales (une Tube Screamer, une Big Muff, une Rat) et le Wood Work qui est dédié aux acoustiques à piezo.

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Vigier
Impossible de trouver aussi perfectionniste que Patrice Vigier. Le luthier français ne s’arrête jamais d’améliorer la fiabilité de ses modèles, ce qui fait que les Excalibur sont parmi les modèles les plus versatiles et fonctionnels du marché. Ça sera plus que jamais le cas avec cette nouvelle innovation, la ZeroFret-S, une frette zéro (juste après le sillet donc) en six parties qui permet de ne remplacer que la partie usée en fonction des cordes qui ont le plus creusé dedans. Ça paraît tellement évident qu’on se demande comment on a pu faire avant. Vigier présentait aussi de nouvelles finitions pour plusieurs modèles, dont une série de coloris nommée « Revolution » sur les G.V. : qu’il s’agisse du vert, du rouge ou du jaune, il y a vraiment de quoi craquer face à ces superbes pastels à têtes assorties.

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Zildjian
Nous avons craqué sur les nouvelles cymbales d’effet made in Zildjian, autant de moyens de rendre son kit plus personnel et inspirant. Les Spiral Stackers (qui existent en 10“ et 12“) s’empilent par dessus une autre cymbale et rendent le son beaucoup plus sale, avec une attaque rapide et bruyante. Le remède idéal contre une cymbale tellement sage qu’elle ne sert à rien. Il y avait aussi les deux China Trash (10“ et 8“) qui permettent là aussi d’avoir une attaque bruyante très rapide.
Enfin, plusieurs nouvelles rides étaient aussi au menu : la 21“ K Custom Organic Ride qui a une cloche très brillante, la 20“ K Constantinople Renaissance Ride à la cloche moins agressive qui se mélange plus dans le son, et deux nouveaux modèles qui viennent compléter l’excellente série Kerope, la 20“ Kerope Medium et la 22“ Kerope Medium. Les deux ajoutent un peu de poids aux Kerope originales et en font des cymbales plus faciles à jouer avec une cloche plus articulée, une meilleure définition et une bonne profondeur des graves, le tout sans pour autant sacrifier la possibilité de s’en servir comme d’une crash.

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Orange
Le stand de l’autre grande marque d’amplis britannique n’est jamais discret, mais cette année il avait de très bonnes raisons de se faire remarquer. Tout d’abord, la série Crush a reçu un petit lifting de bon aloi. Ces petits amplis, parfaits pour s’entraîner à la maison avec le gros son, ne proposent toujours pas de modélisation numérique, contrairement aux amplis de maison que l’on trouve chez la plupart des marques concurrentes. Ici, la philosophie est différente : les Crush sont des amplis à transistor, avec la chaleur analogique et la réactivité que cela sous-entend, et ils sont bien plus simples à régler. Pas de fioritures, juste du son ! Et du son il y en a, puisque le canal saturé a été inspiré par le son du Rockerverb, la référence des guitaristes rock vintage et stoner. La sortie casque bénéficie de la nouvelle simulation de haut-parleur CabSim qui reproduit le son d’une enceinte 4×12, et la gamme propose quatre modèles : le Crush 12 (12 watts), Crush 20 (20 watts avec deux canaux switchables), Crush 20RT (20 watts avec deux canaux switchables, accordeur et reverb) et Crush 35 RT (35 watts avec deux canaux switchables, accordeur, reverb et boucle d’effets).
Autre nouveauté qui a beaucoup fait parler sur le salon, le câble Twister. Rien à voir avec le film de tornade du même nom, il s’agit en fait d’un câble qui permet enfin au guitariste de se déplacer librement sans se retrouvé bloqué par un jack tout entortillé. Vous pouvez le tordre tant que vous voulez, il restera parfaitement libre de mouvement. Orange a atteint ce résultat miraculeux grâce à un système interne de roulement, et la qualité est la même que les câbles professionnels déjà existants chez Orange.
Pour une fois, les bassistes n’ont pas été oubliés puisque nous avons aussi découvert la série de têtes rackables OB1. Le principe est aussi simple que génial : votre signal est séparé en deux de manière 100% analogique, et chaque signal est traité de façon différente. Un côté du signal reste clair tandis que l’autre est saturé via deux étages de gain. Un contrôle de blend footswitchable permet de doser l’importance d’un signal par rapport à l’autre. Le résultat est très proche de ce que l’on peut obtenir en se branchant sur deux amplis en parrallèle, pour un son à la fois punchy et épais. Deux modèles étaient présentés, le OB1-300 et le OB1-500 (300 et 500 watts respectivement), de quoi refaire son papier peint sans encombres.
Enfin, Orange donnait aussi dans l’éducatif avec un tableau interactif, le Musiboard, qui lit les partitions affichées en MIDI et sert même d’ampli d’appoint via ses enceintes stéréo. On n’arrête pas le progrès…

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Blue Microphones
Avec sa tête pivotante à 180 degrés (comme sur la Mouse et le Dragonfly de la même marque) et sa grande résistance aux niveaux de pression acoustique élevés, le nouveau Hummingbird est un petit diaphragme qui pourra rendre de très nombreux services dans un studio. Il est recommandé pour les sources au son « naturel » que l’on ne pas gâcher, comme un quatuor à cordes, une guitare acoustique ou un overhead de batterie. Gageons que ce colibri saura trouver sa place sans problème dans une gamme Blue Microphones pourtant déjà très alléchante.

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