Rencontre avec Temenik Electric

Voyage dans le riff transméditerranéen

Guitariste dans Temenik Electric, directeur de la salle de concert marseillaise le Nomad’ Café et fondateur du festival pour les jeunes enfants Babel Minots, Mehdi Haddjeri est un personnage boulimique de musique, de culture et avide de lien social. Accompagné de son fidèle compère Jérôme Bernaudon à la basse et de nouveaux musiciens, le Marseillais vient de sortir Little Hammam, le troisième album de Temenik Electric. Avec ses influences pop rock et ses arrangements électroniques aux sonorités orientales, Little Hammam conjugue parfaitement la langue arabe aux guitares saturées, en s’affranchissant des barrières culturelles et musicales. Dans les années 80, Rachid Taha, auquel le musée des Arts et Métiers de Paris rend actuellement hommage dans son exposition « Douce France », avait ouvert la voie à ce rock métissé, qui lorgne autant du côté de l’Angleterre que de l’autre côté de la Méditerranée. Teminik Electric s’inscrit dans la même lignée, dans un style que ces deux fondateurs qualifient d’arabian rock.

Leur deuxième album avait été enregistré en 2015 dans les studios Real World de Peter Gabriel, chantre de la mixité et du vivre ensemble. Celui-ci aura été enregistré en terre locale, à Marseille, la faute au confinement et à des perspectives de voyages incertaines.

Quelques minutes avant que le groupe ne monte sur scène lors du dernier Festival Chorus, la team Woodbrass a rencontré Mehdi Haddjeri, pour évoquer ses projets et les couleurs de ce nouvel album.


ALBUM

Little Hammam

[NOMAD‘ CAFÉ]


Trois clips pour découvrir l’univers de Temenik Electric



Deux groupes marseillais recommandés par Mehdi Haddjeri


Les rappeurs Wilco et Ndy et le duo pop Les mômes sont actuellement accompagnés par le Nomad’Café.